Assise sur le grand banc du hall d’entrée fraîchement rénové, où se dégage une douce lumière propice à la lecture, Victoire se soucie toujours d’y laisser un livre dans sa case postale.
Elle ne va pas nous mentir et chercher à nous tromper en nous racontant des histoires ou bien tricher en prétendant le contraire en nous dissimilant ainsi la vérité. Non, ça, ce n’est pas elle ! D’ailleurs, ça se sent, ça se voit.
C’est qu’elle craint énormément la tombée du jour, elle se sent si triste et seule dans son appartement, depuis le départ de son Patrick.
Habitué(e)s à sa présence en ce lieu, tour à tour chacun(e) à son tour vient lui tenir compagnie. Quel réconfort dans son cas ! Pas besoin de vous dire, que son livre, elle n’est pas prête d’en voir la fin.
5. Un élément inattendu qui va débloquer la situation.
* * *
Il était une fois, dans un petit village des plus campagnards, une petite fille différente de ses copines, qui elles, étaient nées dans cette campagne, éloignée de la grande ville ; dont elle-même venait. À l’école, on se plaisait à la narguer constamment. Entre autre, on lui suggérait fortement, de ne jamais traverser le petit bois, non loin de là. Pourquoi demandait-elle ! À cette question, la plus désagréable du groupe, lui avait répondu un jour, que le méchant loup la mangerait ; sans toutefois réussir à l’en persuader. Toujours est-il, que ce 24 décembre après-midi, jour où il avait neigé un tout petit peu, à peine assez pour décorer les branches des arbres, elle s’y hasarda. Après quelques pas, elle sentit un doux silence l’envahir. Moment sublime pour elle. Je ne vais pas me perdre, se dit-elle, je marcherai toujours tout droit devant moi, et inversement pour revenir. Passant près du ruisseau, elle s’attarda à écouter le bruit de l’eau sur les cailloux. L’eau était toute claire. Quelques moineaux sautillaient de branches en branches. Au loin, elle entendit un craquement, ce qui ne l’impressionna le moindrement du monde. Oh ! À quelques pas d’elle, un jeune chevreuil traversa le chemin, suivi d’un autre. Ils étaient majestueux ! Elle marchait toujours. Depuis combien de temps, elle n’aurait su le dire. Un peu fatiguée et quelque peu épuisée, elle s’assit et s’adossa à un arbre. Là, elle s’endormit paisiblement. La noirceur la surprit, mais elle ne s’en rendit pas compte. Elle fit un rêve magnifique. Elle vit trois hommes cheminant sur la route. Des brebis marchaient avec eux … bê … bê … bê … Au ciel, une étoile pas comme les autres, brillait de tous ses éclats. Ces hommes semblaient la suivre. Ils parlaient beaucoup entre eux ; ils étaient si heureux ! Quelque chose de spécial leur allumait le cœur. Un peu plus loin derrière, vint le grand loup gris, celui dont parlaient ses compagnes. Il lui montra ses crocs. Un court moment, la frayeur l’envahit. Elle se dissipa subitement, puisque suivit à peu de distance, un ange. Curieusement, il avait le bon et doux visage de sa mamie, décédée, quelques mois plus tôt. Ce défilé s’arrêta soudain, et Lili-Rose, c’était le nom de cette petite fille, entendit au loin une musique, accompagnée de ces mots : ♪ Il est né, le divin Enfant, jouez hautbois, résonnez musettes … ♪. À l’instant même, elle sentit qu’on la soulevait. C’était son papa adoré, qui tout joyeux, venait de retrouver son petit trésor. Viens vite, partons d’ici, car maman est très inquiète. Ce soir, c’est Noël. Elle repartit, sa petite main dans celle de son papa. Elle se sentit toute transformée, elle fixa longuement le ciel, ce soir là, et sembla voir danser l’étoile de son rêve. Quand elle sera devenue grande, elle pourra raconter ce moment d’extase à ses enfants et petits enfants. Ce Noël sera la grâce de sa vie, jusqu’à ce que son éternité s’empare d’elle, et qu’elle-même, devienne l’ange aidant pour chacun d’eux.
« D’abord la touffeur. Comme si elle coulait son corps dans une mousse tiède … »
Ayant à changer d’établissement scolaire, Paula, partit très inquiète, ce matin de rentrée, et ce pour la première fois, de toute sa vie d’étudiante. Laissons-là nous raconter un peu :
Je pris une grande respiration ; l’air était si doux. Une journée vraiment splendide. À quoi pouvais-je bien m’attendre, au juste ! Figée devant la porte d’entrée, jusqu’à ce qu’on m’interpelle, et que cette porte s’ouvre, devant une marée d’étudiants ; tous de purs étrangers. Bon, maintenant que j’y suis ; je fonce. J’attendis, sans grande conviction, que l’on m’attribue mon local de classe …
Dès qu’elle y posa le pied :
« D’abord la touffeur. Comme si elle coulait son corps dans une mousse tiède » et suffocante.
J’avais du mal à m’imaginer, une trentaine d’étudiants, entassés dans cette pièce exiguë et munie de si petites fenêtres. Toujours est-il, qu’au cours de la journée, mes très bons rapports avec ces élèves, finirent par me convaincre, qu’en bout de ligne, je parviendrais à m’adapter assez facilement, et que tout allait se passer pour le mieux, tout au long de ces dix mois à venir. C’est donc toute réconfortée, que je repris le chemin de la maison familiale.
Comme quoi, les apparences sont souvent trompeuses.
Que vaut le temps, s'il n'en reste plus pour s'émouvoir, s'attendrir, aimer ? Ce n'est pas nous qui décidons de notre temps, mais le temps qui tisse les jours ...
-Lauréanne Harvey
Citation
L'amitié est une chose rare, vraie et belle qui ne peut s'acheter. Si par bonheur tu l'as trouvée, empresse-toi de la cultiver ...
-Dorothée Beaudoin
Beauté de l’amitié …
Même si on montait jusqu'au ciel, on ne retirerait aucun plaisir de la contemplation du panorama si on n'avait personne à qui la raconter. La nature n'aime pas la solitude. C'est ce qui fait la beauté de l'amitié.
-Cicéron
Le fruit le plus agréable et le plus utile au monde est la reconnaissance. -Ménandre
Reçu de Delvina A. Lavoie : Merci et Reconnaissance
Reçu de Delvina A. Lavoie et Dame Miracle (Gigi), Ghislaine G. et Missnefer. Merci et Reconnaissance
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Émerveillement
Gage de bonheur …
Le sens de l'émerveillement est un gage de bonheur car la vie, pour peu qu'on sache lui forcer la main, ne refuse jamais à l'homme les occasions de s'émerveiller.
-Ginette Quirion
Harmonie
Les saisons sont ce qu'une symphonie devrait être : quatre mouvements parfaits en harmonie intime les uns avec les autres.
-Arthur Rubinstein
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