L’Atelier de Ghislaine, N°236

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GHISLAINE

Sujet 2

Facile, mémoire, perdre, énergie, refuge, abus.

Sujet 6

Texte libre à votre convenance

~

les défis de la plume d'evy, thème_la plus belle des histoires

Merci

.

Dans ce lien construit au sein d’une famille unie et pleine d’énergie, doux refuge sans abus, heureuse et sans histoire, je garde bonne mémoire et ce, sans rien ne perdre en souvenirs.

Enivrant mes sens de ces souvenirs amassés, petits et grands bonheurs pleuvent par milliers ; instant fort de ces années accumulées.

Puis, de la plus belle histoire pas toujours si facile, de cette vie choisie, d’en connaître encore intensément l’ivresse chaque jour par la présence de mon Bien-Aimé, je ne puis que dire merci !

~

Bonne fin de semaine

à

toutes et tous,

Colette

Passe-temps 2

Passe-temps 2

~

À l’heure du goûter

.

Les parents d’un petit garçon de la ville partent en voyage.

Ces derniers décident d’amener leur fils

à la campagne chez sa grand-mère.

À l’heure du goûter,

sa grand-maman lui demande :

– Victor est-ce que tu aimerais boire un verre de lait ?

– Oh ! oui grand-mère !

– Avec plaisir !

Bon lui suggère-t-elle :

    – Est-ce que tu voudrais du lait de vache

ou du lait de chèvre ?

Le petit garçon réfléchit un moment …

Que vais-je choisir ?

Tout à coup il lance :

– Sais-tu grand-maman si tu en as,

j’aimerais mieux du lait de pinte !

pinte de lait

~

Bon week-end,

Colette

Pour ce jeudi 27 octobre : À l’âge de six ans

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Défi N°270

À la barre :

ANNE

Son thème : Ces objets qui font notre environnement :

Elle nous propose d’écrire un poème ou une courte nouvelle évoquant

un moment de vie influencé par un objet.

À l’âge de six ans

.

Moments plaisir, divertissement.

Ma vie sans toi, comment la penser !

Vraiment, tu es compagnon charmant.

Gloire à celui qu’a su t’inventer.

.

Compagnon de chacun de mes jours.

Ça, depuis l’âge de mes six ans.

École, maison, avec moi toujours.

Tu es, oui, vraiment épatant !

.

Que tu aies été vert ou jaune,

Qu’importe, tu fis mon affaire.

T’ayant découvert toute jeune,

Encore et toujours, sais me plaire.

.

Cher crayon, oui, tu es un amour !

Que tu sois en couleur ou de plomb,

Ton influence durera toujours.

Dans la tête, tu m’as mis bien du plomb !

Bon jeudi,

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Pour ce lundi 24 octobre : Poupée petit soldat

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Défi N°270

À la barre :

ANNE

Son thème : Ces objets qui font notre environnement :

Elle nous propose de faire parler un objet qui raconte sa propre histoire

pendant un moment déterminé ou bien son quotidien.

Poupée petit soldat

.

Nous en étions vers la fin de la guerre et, j’attendais bien sagement au magasin général que quelqu’un daigne jeter les yeux sur moi, moi, poupée petit soldat. Un jour, une dame entre au magasin et, se dirige immédiatement vers moi. Je frissonnais de bonheur. Elle m’amène au comptoir, donne de l’argent à la caissière qui, elle, me dépose dans un sac de papier brun. La dame m’amène avec elle.

Dehors, je me demandais bien quel serait mon sort mais, je fis confiance. Nous voilà à la maison. La dame ouvre le sac et me confie à Colette. À ce moment précis, je me rends compte que c’est certainement sa maman. Passent les jours et, je me rends compte également, que je suis là, pour une bonne cause. La dame, sa mère, attendait un bébé et ce, depuis quelques mois déjà.

Dans les années quarante, il faut bien se l’avouer, les mamans n’avaient pas besoin d’échographie pour en découvrir le sexe du bébé, simplement la façon dont piochait le petit être en devenir leur suffisait amplement.

La maman de Colette désirait fortement donner à son bébé le prénom de Gaétan mais, son papa ne voulait pas, pour tout l’or du monde, y consentir. Alors, elle dit à sa petite fille de trois ans, ton petit soldant, il se prénomme Gaétan.

Toujours est-il que Colette était proche de son papa. Il la berçait souvent mais, lorsqu’il voulait l’asseoir sur ses genoux, elle me réclamait lui disant oui, mais avec mon p’tit Gaétan. De même, il s’est habitué à entendre mon prénom.

Puis le jour venu pour la naissance du bébé, ses parents la gardèrent à la maison, couchée dans une chambre du haut, pensant qu’elle n’en aurait nullement connaissance mais, ce ne fut pas le cas. La voilà qui se met à pleurnicher. Son papa monte alors nous chercher. Il nous a pris sur ses genoux.

Lorsque la grand-mère de Colette sortit de la chambre avec le bébé, elle le déposa sur la table de la cuisine et s’installa pour le laver. Colette s’exclama : Oh ! le beau p’tit Gaétan. À ce moment-là, son papa s’approcha de la porte de la chambre et dit à son épouse : C’est ainsi qu’on le prénomme, hein. Oui, certain, qu’elle lui répondit.

C’est ainsi, qu’à force de me côtoyer, mon prénom fit son chemin et, c’est ainsi aussi, que j’accomplis ma mission pendant ce moment déterminé.

Bonne semaine,

Colette

Pour ce jeudi 20 octobre : Notre banc

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Défi N°270

À la barre :

ANNE

Son thème : Ces objets qui font notre environnement :

Elle nous propose de décrire un objet qui a beaucoup compté pour nous.

Notre banc

Banc descendu de la galerie pour la prise de la photo : Mon père, moi et Ti-Pit, chien qu’il s’est procuré pour compenser un peu mon départ à la communauté.

Notre banc

.

Sur la galerie de la façade de la maison, face au nord, il était notre réconfort car, dans les années quarante et cinquante, nous étions pas mal moins exigeants que de nos jours.

Selon nos possibilités, à toute heure du jour et ou de la soirée, nous l’occupions. Avec les années, il changeait de couleur selon le décor de la maison ; il faisait notre plus grand bonheur, surtout les dimanches au soir.

À cinq pieds du chemin, nous pouvions même bavarder avec les passants. Lorsque grondait le tonnerre et que les éclairs fendaient le ciel, je faisais ma brave. J’y rejoignais mon père qui aimait mieux passer l’orage dehors qu’au-dedans.

Plus jeunes, mon frère et moi, à l’occasion, nous y prenions notre dessert.

Souvent, nous nous amusions à observer les nuages, devinant ce qu’ils représentaient à nos yeux d’enfants. Ma mère y participait aussi avec nous.

Adolescente, dans la pénombre, j’y lisais en cachette mes premiers romans à l’eau de rose ; prenant bien soin de faire suivre un livre scolaire de sorte que je pouvais faire l’échange en vitesse à l’arrivée possible de quelqu’un de l’intérieur.

C’était un lieu de choix pour moi, que ce banc de la galerie. Je me souviens d’y avoir réfléchi de mon avenir bien des fois.

Cher banc, jamais je ne t’oublierai !

Bon jeudi,

Colette

Bientôt il sera là

Mil et une

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Sujet 1 – Du 4 au 11 juin 2022

Le mot à insérer facultativement :

HÉTÉROCLITE

hétéroclite

Bientôt il sera là

.

Recroquevillé dans son cocon utérin,

Calme et paisible, il perçoit, il ressent :

De douces caresses qui lui font grand plaisir.

Il écoute : maman t’aime ; quel bonheur.

.

Aujourd’hui, c’est le grand jour, a dit mon papa.

.

Moment HÉTÉROCLITE mais, aimant contact !

Ils me reconnaissent, me touchent et, ils m’aiment.

Ils me font de beaux câlins, m’étreignent bien fort !

Oui, j’ai du prix à leurs yeux ; vraiment ils m’aiment.

~

Bon mardi,

Colette

L’Atelier de Ghislaine, N°187

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GHISLAINE

Un texte avec au moins 5 mots commençants par V

~

Nous t’aimerons encore

.

C’est au tout début du printemps

de cette année là,

prématurément de retour

de ses vacances au Venezuela,

Victor dans sa Volkswagen,

est en route vers Val d’Or.

Son oncle Valérien a décidé de vendre

la maison de son père.

L’autre jour, en écoutant

la chanson de Vincent Vallières :

On va s’aimer encore,

il a promis à sa copine Vanessa,

que bien avant que fleurissent les violettes,

ne pouvant ramener les vaches,

il irait récupérer au moins,

le violon, le vélo et le vilebrequin

de son aïeul.

Oui, grand-papa, nous t’aimerons encore !

Tu vivras ainsi, un peu chaque jour

avec nous.

~

Bon mardi

à

chacune et chacun,

Colette

💗 Chez Martine PV, thème : Selon vous, qu’est-ce que l’amour ?

Dans le cadre de la St-Valentin, thème N°1,

MARTINE PV

💗💗💗

Qu’est-ce que l’amour ?

.

L’amour, c’est un trésor

que toutes et tous,

d’un côté comme de l’autre,

nous nous devons de faire grandir.

.

Ce trésor d’amour

fut déposé dans nos cœurs,

ainsi que dans nos mains,

tel une fleur,

pour que d’autres,

à leur tour,

puissent découvrir cette joie de vive.

Les défis de la Plume d'Evy, thème_Si peu de choses

L’amour,

c’est une ouverture du cœur.

Toute chose faite avec amour,

ne fatigue pas ;

car l’amour,

allège, libère et fait vivre.

.

L’amour, il est sans mesure.

Tout amour véritable,

est bien au-delà de tout cela,

car aimer d’amour,

c’est plus que donner ce que l’on a ;

c’est apprendre à donner

ce que l’on est.

.

Chemin indiqué ;

bienfaits à profusion.

💗💗💗

Bonne St-Valentin

à

toutes et tous,

Colette

Pour ce jeudi 7 octobre 2021

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N°254

À la barre :

JEANNE FADOSI

Une journée particulière (évènement exceptionnel, un changement de vie).

Les défis de la Plume d'Evy, thème_La porte des rêves

Changement de vie

.

À quelques décennies d’ici

Sur une route toute fleurie

Heureuse et sans histoire

Je garde bonne mémoire

.

À gauche s’offrit à moi

Une route pleine de joie

À droite si réservée

Une route plus effacée

.

Après mûre réflexion

Et un peu d’indécision

Du haut de mes vingt ans

Je pris la clé des champs

.

À la croisée des chemins

Je fis face à mon destin

Il y eut quelques hésitations

Mais jamais de déviations

 .

Et les souvenirs amassés

Pleuvent par milliers

De petits et grands bonheurs

Dominent sur les malheurs

.

Pour cette droite choisie

Je ne puis que dire merci

Car chaque jour est comblé

Par la présence de mon Bien-Aimé

Bon jeudi,

Colette

Réédition (11 octobre 2011) (17 avril 2013)

Liste 12

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An’Maï et compagnie

Liste de Louise (17 ans)

Verdict, Mercedes, prétendre, scénario, écorchure,

rumeur, rétrécir, communauté, héritage, rouage.

~

C’était le bon temps

.

Amédée écoute le chant des oiseaux, le vent qui souffle dans les branches et tout le branle-bas de ce doux matin de ce jour d’août. Maintenant qu’il a pris de l’âge, il a tout son temps. Le verdict est bel et bien sonné, se dit-il. Ma vie se rétrécit de plus en plus. Là, assis sur sa galerie, il revit le scénario du passé, du temps ou sa maison, héritage de son père, regorgeait de vie. Sa chère Mercedes qui s’activait au fourneau, ses enfants qui partaient et revenaient de l’école pleins d’entrain. Ah ! Je n’irai pas jusqu’à prétendre que tout était parfait, car dans le rouage de toutes ces années, il y a eu bien des écorchures, mais c’était le bon temps, qu’il se dit.

Sa rêverie terminée, il accueille le bonjour des passants. Avec certains, il pique une bonne jasette. Pas besoin d’aller plus loin, il connaît toutes les nouvelles de la petite communauté de son village. Il tend l’oreille : un petit secret par-ci, par-là, quelques rumeurs ; ça vaut bien un bon journal, que tout cela. Ainsi va sa vie de tous les jours. Il n’en demande pas plus ; il en est heureux. Il connaît bien ses amis et ses amis tout autant.

Il se contente de légers repas, et le soir venu, il entre pour de bon dans sa maison, feuillette son album photos, caresse son chien, qui lui, en bon gardien fidèle, dort sur le pas de sa porte, protégeant son bon maître.

~

Bon mardi,

Colette

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