Les défis de la Plume d’Evy, thème : L’horizon
28 Mar 2020 48 Commentaires
dans Ateliers Tags:détente, horizon, tristesse
Les défis d’écriture de Ghislaine, N°115
16 Mar 2020 56 Commentaires
dans Ateliers Tags:confiance, détente, sourire, tristesse
Elle nous propose 8 mots :
Puits, vengeur, mur, ragot,
visage, attitude, rancœur, recul.
Ou le thème :
Lettre
~
Assise sur la margelle du puits, la tristesse au visage de tous ces ragots colportés mais, de bonne attitude cependant, le recul aidant ; elle se sent fine prête, sans rancœur devant ce mur qui les sépare maintenant à renouer avec son ami.
N’ayant jamais eu un esprit vengeur, c’est d’un cœur décidé et toute détendue, qu’elle lui écrit sa lettre possible de renouement ; le sourire aux lèvres et toute soulagée la porte à la poste en toute confiance.
~
Bon mardi
à
toutes et tous,
Colette
Les défis de la Plume d’Evy : Toi mon enfant
07 Mar 2020 36 Commentaires
dans Ateliers Tags:détente, joie, tristesse
N°255
Cette semaine, le thème :
Toi mon enfant
Les mots :
Appris, basculé, bouger, réalisé, fierté, instant,
remplis, richesse, mérite, veillerai.
~
Elle, c’était ma mère.
Cet enfant, c’était moi.
.
Deux longues années à t’attendre.
Une fois réalisée ta venue,
Quelle fierté pour moi de l’apprendre ;
Instant merveilleux, sois bienvenu !
Puis, petite fille tu es née.
De cette richesse fut comblée ;
De tes petits membres voir bouger.
~
Un sombre soir, tout a basculé.
Rempli d’une grande tristesse ;
Le médecin ta fin m’annonça.
Mon Dieu, je ne mérite pas ça !
Lui fis alors cette promesse :
Guérissez-là, je vous la donne !
Ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd !
Le lendemain déjà chantonne,
Veillée de ses parents pleins d’amour.
~
Bon dimanche,
Colette
En mémoire de Lady Marianne
23 Nov 2019 70 Commentaires
dans Au gré du temps Tags:mort, passage, peine, tristesse, vie
La vie n’est qu’un passage :
Cueille dès maintenant les fleurs de la vie
car la mort est pressée
que le frêle bouton qui s’ouvre aujourd’hui
aura bientôt trépassé.
Walt Whitman
~
Bien triste nouvelle,
que le départ de notre chère Marianne.
À ses proches,
époux, enfants et petits enfants,
famille et amis,
blogueuses et blogueurs ;
toutes mes plus sincères condoléances
et
assurance de mes prières.
Plus de souffrances pour toi !
Là où tu es,
veille sur chacune et chacun de nous !
Ce n’est qu’un au revoir …
Marianne, nous te reverrons !
Sincèrement,
Colette
Thème d’octobre chez ABC : Quelle surprise !
11 Oct 2019 44 Commentaires
dans Ateliers, Haïku Tags:détente, espérance, nature, surprise, tristesse
« Quelle surprise !
Au petit matin nos trois arbres avaient sauté …
Quelle tristesse !
Où vont nicher les petits oiseaux ! »
Cri consternation
Subitement quel spectacle
Désolante surprise
~
Mon ombre ils étaient
Et j’aimais les étreindre
Mes trois beaux arbres
~
Sans mots que larmes
Rejetons nouvelles pousses
De l’espérance
~
Forte est la nature
Que s’envole la tristesse
Rien n’arrive pour rien
~
Les petits oiseaux
De peur ne se cachent
Iront sur les fleurs
~
Bonne fin de semaine,
Colette
Les ateliers écriture de Ghislaine, N°105
18 Sep 2019 28 Commentaires
dans Ateliers Tags:couleurs, coutumes, détente, saison, tristesse
Elle nous propose 8 mots :
Torgnole, grisbi, magot, guenille,
savoir, faire, planquer, être.
Ou
le thème :
Notre ressenti sur ce tableau.
~
« » Vélie. » » Alias Zéphyrine (Régine)
Pauvre Julien
Toute une torgnole au cœur, pour moi, d’apercevoir la petite maison de mes ancêtres dans cet état, en ce début d’automne, saison où la nature est si belle dans ses tons de dégradés de jaune, allant jusqu’au rouge, s’exclame Julien ! Quelle tristesse ! Rien qu’à la voir comme cela, penchée dans l’eau, cela me fait penser à mon grand-père paternel, sachant l’inondation du temps jadis, au moment où son magot y était enfoui dans la cave en toute sécurité, comme il prétendait. Il leur avait fallu, toute la famille, porter les mêmes guenilles usées jusqu’à la corde tant et tant d’années, ensuite. Même que mon père, l’aîné de la famille a dû par la suite, faire bien des sacrifices en abandonnant l’école et se chercher du grisbi par ses propres moyens alors qu’il avait à peine quatorze ans. Fallait-il être courageux et brave ! Mais, quelle idée, de planquer là, tout son avoir, Dieu du ciel !!!
~
Bonne poursuite de ce jour et beau demain,
Colette
Les défis de la Plume d’Evy, thème : Si seulement
10 Oct 2018 32 Commentaires
dans Ateliers Tags:détente, justice, tolérance, tristesse
N°182
~
Si seulement j’étais riche,
j’aimerais réchauffer les cœurs ;
tous les cœurs.
Les cœurs de mes frères et sœurs
qui manquent de chaleur.
Les cœurs de tous ceux
qui sont dans la peine,
les cœurs de tous ceux
qui sont dans la joie,
pourraient aussi compter sur moi.
.
Si seulement j’étais riche,
je ferais de mon mieux
pour que tous aient un toit.
Je veillerais qu’on prenne soin
des pauvres et des isolés,
de ceux qui manquent
de tendresse et d’amour ;
de tous, j’aurais pitié.
.
Si seulement j’étais riche,
plus d’enfants, plus de femmes,
ne seraient exploités.
Tous auraient de quoi manger
à se rassasier.
Tous auraient largement
de quoi se vêtir …
Je sais que ce rêve,
je ne puis seule l’assouvir.
.
Si seulement j’étais riche,
j’aimerais réchauffer les coeurs ;
les cœurs de mes frères et sœurs
qui manquent de chaleur.
~
Sincèrement,
Colette
Mardi poésie chez Lady Marianne : Tristesse
28 Mai 2018 50 Commentaires
dans Ateliers Tags:détente, nostalgie, partage, solitude, tristesse
Tristesse, thème proposé par :
Violette Dame Mauve
~
La maison solitaire
.
Nérée Beauchemin (1850-1931)
.
Seule, en un coin de terre où plane la tristesse
Et le mélancolique et vague ennui des soirs,
La vieille maison blanche, aux grands contrevents noirs,
Pleure-t-elle ses gens, son hôte, son hôtesse ?
.
Avec sa porte close et ses carreaux en deuil
Qui ne semblent, au loin, qu’un vaporeux décalque,
La maison blanche et noire a l’air d’un catafalque
Érigé sur le vide et la nuit d’un cercueil.
.
À la croix des pignons tachés d’ocre et de suie,
Comme un crêpe fané, la mousse vole au vent,
Et l’on dirait, parfois, qu’il tombe de l’auvent
Une neige de cendre et des larmes de pluie.
.
Trois générations ont peiné dans ce lieu :
Trois générations de laboureurs de terre
Ont vécu longuement le rêve solitaire,
Qui commence à l’autel et finit devant Dieu.
.
Tout semble mort… Soudain, la vitre qui brasille
S’ouvre, et, tel qu’au matin, brille un coquelicot,
Une face vermeille apparaît, et l’écho
Éparpille un fredon d’enfant qui s’égosille.
.
Rouge d’orgueil, le fier petit gars d’habitant,
Que le ber ancestral a couvé dans la paille,
Du jeu d’un gosier d’or, éblouit la marmaille
Et fait taire le merle et le coq éclatant.
.
Et la vieille maison, tant de fois attristée
Par le glas et l’adieu des funèbres convois,
Reprend jeunesse et vie au seul son de la voix
Qui conjure l’ennui, dont son âme est hantée.
.
Le vieil âge n’est plus. Voici le jeune temps :
L’aurore entre malgré la fenêtre morose ;
La chambre se plafonne et se meuble de rose ;
La maison recommence à vivre ses vingt ans.
.
Et le chef du travail, dehors à coeur d’année,
Bénit l’horizon clair et le soleil levant,
Le nuage et l’oiseau, la rosée et le vent,
Qui lui promettent tous une belle journée.
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Nérée Beauchemin
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CatégoriesNérée Beauchemin, Nostalgie, Solitude
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Bon mardi !
Colette
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