Chez Lenaïg, thème : Les soupes
12 Nov 2020 65 Commentaires
dans Ateliers, Haïku Tags:détente, humour
Bon’ écriture
La soupe à l’alphabet
Bonne lecture
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Recette de grand-mère
La soupe aux légumes
Parfum d’notre enfance
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La bon’ soupe aux pois
Un gros creux dans l’estomac
Vents en partage
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D’un bol de soupe
Une assiette fumante
Au repas du soir
~
Bon vendredi,
Colette
Nicéphorecène
27 Oct 2020 50 Commentaires
dans Ateliers Tags:détente, humour
Nicéphorecène n’est pas africaine.
Elle n’est pas non plus algérienne,
ni brésilienne, ni californienne.
Elle n’est pas non plus égyptienne,
ni irakienne, ni israélienne.
Mais, elle est bel et bien canadienne.
Son prénom lui vient du père de sa marraine.
Nicéphore le grec, que sa victoire amène.
De ce prénom, il n’y en a pas des centaines.
C’est pourquoi dans la vie, quoi qu’elle devienne,
chirurgienne, électricienne, mathématicienne,
mécanicienne, pharmacienne ou musicienne ;
victorieuse, elle sera, quoi qu’il advienne.
N’a pas les deux mains dans la même mitaine.
Elle est tout un phénomène mais, pas hautaine.
Elle n’est pas du tout dure de la couenne.
En tout, elle se donne vraiment le la peine.
Deviendra sûrement une bonne citoyenne.
En ce jour dans la cour elle s’amène.
Toute la journée sera dans votre domaine.
Avec sa chienne Croque-Mitaine,
et, son gilet de laine.
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Bon mercredi,
Colette
Pour ce lundi 12 octobre : N°240
11 Oct 2020 52 Commentaires
dans Ateliers Tags:détente, humour
À la barre :
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Ah ! Quelle nuit ! Je sens continuellement le haut de mon drap sous mon nez ; agaçant à la longue ! Je me rendors et, aussitôt, c’est la même histoire. Que c’est désagréable sapristi !
Je décide de me lever mais, sans ouvrir la lumière. Pas moyen d’entrer les pieds dans mes pantoufles. Pas grave, que j’me dis, nu pieds, ça fera l’affaire.
Oh ! La ! La ! Je vous dis ça mais je n’en dirai pas plus.
Qu’est-ce qui m’arrive ! Voyons donc, ce n’est pas possible !!! C’est du jamais vu ça ! En tout cas, sur moi !!!
Je vais au mois faire ma toilette mais, après, il faut que je descende pour le déjeuner et ensuite que j’aille au bureau ! Quelle affaire ! Serais-je encore en train de rêver, qui sait !!! Je me pince … là, je sursaute ; je ne reconnais pas la texture de mes bras …
Oh ! La ! La ! Je vous dis ça mais je n’en dirai pas plus.
Bon maintenant, il faut que je m’habille. Un pantalon, bien entendu. Je choisis le plus adapté à la situation et un chemisier assez long et large. Bon, ça, ça peut aller. Les chaussures : je choisis mes sandales noires sans talons. Je descends, enfin.
Arrivée à l’étage de la porte centrale, même si j’ai fait très discrètement, j’entends la standardiste : Monsieur par ici, s’il vous plaît. Je remplis alors la fiche en prenant bien soin de signer Colin … je l’entends : êtes-vous parent avec Colette … non, que lui dis. Je remplace un employé à l’entretien ! Elle prend ma température, je me lave les mains comme à l’arrivée et je descends par l’escalier le plus proche. Je file vers la cafétéria. Ça non plus, ce n’est pas gagné !!! Comme j’ai mon masque, ça passe mieux. Je me sers du côté où j’ai le dos à l’assemblée. Une fois rendue au bout, je file dans un parloir pas bien loin de là, espérant aucune rencontre de personne. Ce qui se fait ! Ouf !!! Je retourne ma vaisselle sale à l’endroit indiqué sans difficulté non plus.
Là, sauvée pas mal par la situation, c’est le jour de l’Action de grâces et c’est congé férié ; super. Je m’enferme donc dans mon bureau me disant que pour les deux autres repas, j’attendrai vers la fin, c’est-à-dire le plus tard possible de manière à ce qu’il y ait moins de monde.
Pour la toilette, pas de problèmes j’en ai une au bureau. Si quelqu’une a des lettres à poster pour le lendemain, tout s’accrochera à la pince de ma porte et je cueillerai le tout délicatement tout en essayant de ne pas me faire voir. Pour le téléphone, je peux répondre mais, que j’me dis, si l’on me demande si je peux les recevoir alors là, je dirai que je dois quitter à l’instant parce que quelqu’une a besoin d’aide à telle ou telle endroit !
Mais, ce que j’ai hâte que sonne 17 heures !!!
Pour la soirée, facile, je m’enfermerai dans ma chambre.
Enfin minuit, je me retrouve comme avant ! Quel bonheur ! Que je me sens bien !!! J’apprécie me voir dans le miroir ainsi libérée. Je ne vous le cache pas, je prends une photo mais, vous ne la verrez pas ! Ce que ça peut être long, 24 heures parfois ! Je suis si bien, dans ma peau !
Bon lundi,
Colette
Martine nous demandait : imaginez-vous 24 heures dans la peau d’une personne du sexe opposé, racontez moi votre journée et votre nuit.
Pour ce lundi 28 septembre : Quand la fée électricité prend congé
27 Sep 2020 78 Commentaires
dans Ateliers Tags:détente, humour
À le barre :
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Elle nous invite à écrire un petit texte en prose ou en vers portant sur un moment (passé, présent, à venir, réel ou imaginaire) particulier (joyeux, saugrenu, étrange, stressant, agréable …) dans lequel l’électricité (ou son absence) y a joué un rôle important.
Mots imposés à inclure :
(ambre, ampoule, appareil).
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Quand la fée électricité prend congé
.
Bien oui, elle y a droit car, si sollicité de toutes parts ; la pauvre !
Alors, voici ma petite histoire d’un passé pas trop éloigné mais, de l’année dernière, plus précisément le premier du mois de novembre. Plusieurs se souviennent certainement de ma chute du grand escabeau. Ouille ! Rien de cassé mais, que cela a fait bobo longtemps !
Toujours est-il, faut croire que ce n’était pas suffisant pour remplir cette journée. Voilà que sans m’en avertir, la bonne petite fée me quitte en début de soirée pour en revenir seulement le lendemain midi.
Quant à ne rien faire de valable, je décide d’aller prendre ma douche. Mais, la pièce est sans fenêtre alors, vous voyez comme j’y vois ! Une chance brille légèrement le grand miroir. Je me dis, comme cela, je vais attendre jusqu’à ce que mes yeux s’y fassent. Voilà qui est fait ! Petit à petit, je distingue la douche ; je m’y aventure en prenant toutes les précautions voulues car souvenez-vous, je ne suis pas en parfaite condition. À ma grande satisfaction, tout s’est bien passé. Je regagne alors ma chambre. À tâtons, de mon armoire, située au-dessus de ma table de chevet, j’y saisis ma petite lampe de poche dont l’ampoule est si petite ; cette couleur ambre ne m’éclaire guère. Tout de même, je m’en accommode. Mon pied droit me fait mal encore plus que tout mon côté gauche. Je me rends alors dans ma toute petite salle d’eau attenante à ma chambre, pour en sortir mon bassin blanc de l’armoire, sous mon évier. Je fais couler l’eau jusqu’à ce qu’elle soit assez chaude, de manière à m’y faire tremper les pieds ; façon de soigner mon pied droit. Mais là, je n’ai que deux mains et ma toute petite lampe ne suit pas. Tant bien que mal, ayant bien pris soin d’apporter une grande serviette sur l’épaule, afin de pourvoir m’essuyer les pieds, je dépose le bassin devant mon fauteuil. Réussi, sans une goutte d’eau par terre autant pour l’activité que pour vider le bassin dans la toilette où était demeurée ma petite lampe de poche.
Pas question de me mettre immédiatement au lit, voyons. Moi, qui n’ai pas tellement de temps pour lire, une idée s’allume dans ma tête. J’ouvre la porte de ma chambre, tire tant bien que mal, mon fauteuil un peu dans le corridor et, ce à quoi vous ne vous attendiez sûrement pas : c’est un clin d’œil de la bonne fée électricité car là, c’est branché sur la génératrice ; appareil si utile, en pareils cas ; n’est-ce pas ! Alors j’ai pu m’installer tout sourire en saluant la bonne fée électricité qui est oui, vraiment, de tout secours !
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Bonne semaine
à
toutes et tous,
Colette
Les défis de la Plume d’Evy, thème : L’orage
17 Août 2020 44 Commentaires
dans Ateliers Tags:détente, humour, tempête
N°279
Cette semaine du 16/08/20 au 22/08/20
Le thème : L’orage
Les mots :
Temps, lampe, fenêtre, arbre, lourd,
bruit, rue, instant, peur, entendre.
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Au cœur de l’orage
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C’était une lourde nuit d’orage. En ce lugubre instant, ils étaient seuls dans la maison.
Bruit aux fenêtres
Au battement des volets
Densité d’la pluie
À chaque coup de tonnerre, il voyait sa peur augmenter.
Éclairs zigzagant
Au hurlement de la tempête
La rage du vent
Elle regarda dehors, la rue était déserte et le gros arbre penchait jusque sur la façade de la maison. Elle regarda partout dans la pièce, éclairée par la petite lampe à l’huile.
L’apercevant si solide, si fort, elle hurla très fort. L’entendant ainsi, toute désemparée, en un temps deux mouvements, il courut jusqu’au canapé où elle s’était réfugiée. Il n’hésita même pas à la prendre dans ses bras. Il fut d’autant plus surpris qu’elle n’essayait même pas de se dégager.
Ravis et joyeux
Comblés par la tempête
Battements d’leur cœur
La tempête redoublait de violence et, ils espéraient rester longtemps dans les bras l’un de l’autre. Ils étaient bien ensemble. Mais ils savaient que les leurs ne comprendraient pas. Ils n’entendirent même pas la porte s’ouvrir ni même le bruit de l’interrupteur.
Et alors
ils furent surpris dans les bras l’un de l’autre.
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Bon mardi,
Colette
Les défis d’écriture de Ghislaine, N°128
25 Juil 2020 48 Commentaires
dans Ateliers Tags:détente, humour
Avec les mots :
Reine, farouche, moment, tenir,
yeux, comme, tout, quand.
Ou le thème :
Humour
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Moment d’émoi
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Quand, juchée sur ses hauts talons où elle peine à s’y tenir debout, cette reine improvisée d’un soir, monte sur scène ; c’est tout de suite la dégringolade.
Un fou rire général, lorsque sa perruque vient choir directement sur les pieds du curé qui tout étonné découvre dans cette donzelle, nul autre que son bedeau qui, de son allure farouche, les yeux baissés, dans un moment d’émoi ; comme si de rien n’était, entonne l’hymne nationale.
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Bon dimanche,
Colette
Sans plus tarder
07 Juin 2020 62 Commentaires
dans Ateliers Tags:beauté, détente, humour, mirage, rêve
Chez Mil et une
Sujet 23/2020 – du 06 au 13 juin
Le mot à insérer facultativement : ESCARCELLE
Sans plus tarder
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Dans ces murs habités,
d’une si grande beauté,
Ah ! Cela ne me sied.
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Vos rêves, vos envies,
un château de cartes :
un mirage écroulé.
Puis sans aucun regret,
comme nuages dans le ciel :
ce rêve effondré.
Et, ne vous déplaise,
château : tombeau pour moi ;
merci à vous monsieur !
Dans votre ESCARCELLE,
vite sans plus tarder,
ce beau bijou rangez !
.
Dans ces murs habités,
d’une si grande beauté,
Ah ! Cela ne me sied.
~
Bonne semaine,
Colette
Les défis de la Plume d’Evy, thème : Balade printanière
18 Avr 2020 52 Commentaires
dans Ateliers Tags:détente, humour, jeu
Défi N°261
Cette semaine, le thème :
Balade printanière
Les mots :
Jolie, groupe, radieux, oiseaux, odorant,
envoûtant, enivrent, velours, chamarré, yeux.
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Balade printanière
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Dans un joli bijou de cabriolet, orné de velours chamarré, Ludo se joua bien de Mado, en ce matin radieux, suivi d’un petit groupe de cousines et de cousins ; moment bien spécial de son mariage avec sa belle où ils se jurèrent fidélité au doux chant des oiseaux tout en s’enivrant de l’odeur envoûtante et odorante des premières fleurs du printemps. Odorat comblé pour tous ces jeunes lurons aux yeux riants de bonheur. Un vrai conte d’amour vécu en toute rapidité ; le temps d’une balade et de prendre engagement.
Quelques heures plus tard à peine, la bagarre éclata devant le poste de police. Pas moyen de se disculper ni cependant de se faire mettre à l’amande car, ce n’était qu’un jeu d’enfant. Ils auraient bien du temps devant eux pour se former un jugement solide puisqu’à l’automne, ils entreraient à la maternelle.
~
Bonne fin de semaine,
Colette
Voilà que je pige
17 Avr 2020 38 Commentaires
dans Ateliers Tags:bruit, détente, humour, silence
Chez Mil et une
Sujet 15/2020 – du 11 au 18/04
Le mot à insérer facultativement : PLUME
Idées à écrire proposées par Emma D – clic
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Voilà, que je pige
.
– Madame Georgette,
PLUME à votre chapeau,
le silence assourdissant, c’est une connerie !
– Non, non, mon Jojo et d’abord, sois poli !
Ce n’est pas une connerie ;
c’est un oxymore !
– S’il vous plaît, rangez votre règle.
– Tu me crains parce que tu veux me dire des imbécilités !
– Non, je veux tout simplement comprendre
ce que c’est qu’un silence assourdissant.
– Bon, voilà qui est mieux !
Écoute-moi bien :
Si je te parlais d’un nain géant
ou bien
d’un jeune vieillard,
ça te dirait quelque chose ?
– Tiens, tiens, tiens,
voilà que je pige, madame Georgette :
deux mots qui veulent dire le contraire
comme confinement et liberté
– Bravo mon p’tit homme !!!
Bon, maintenant, ça va bien aller !
Bonne fin de semaine Jojo ;
on se revoit lundi.
– À lundi madame Georgette !
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Bon week-end
à
toutes et tous,
Colette
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