Pour ce lundi 4 mai : Pauvre Maria

Défi N°236

Au gouvernail de la quinzaine

JAZZY (GISÈLE FAYET)

Elle nous propose :
1- De lire les titres des livres que nous avons chez nous et de créer une histoire basée sur un, plusieurs titres ou des mots qui s’y trouvent.

2- Ou de prendre des mots au hasard dans un dictionnaire, un livre ou une publication.

De sélectionner ces mots en fermant les yeux et en abaissant le bout du doigt sur une page. De créer une situation ou une intrigue autour de n’importe quelle combinaison de mots que nous trouvons.

Je choisis donc cette deuxième proposition.

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Pauvre Maria

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Songeuse, depuis un bon moment déjà, Maria debout devant la fenêtre de la salle à manger, attend désespérément son Louis, tous les vendredis soir, lorsque vient la fin du jour.

Parti en voyage il y a maintenant deux  longs mois sous prétexte d’un grand besoin de vacances ; il ne revient toujours pas et ce, sans aucune communication de sa part sauf une, lui apprenant que son employeur lui avait confié des affaires importantes.

Cette absence prolongée lui fait trouver la maison exagérément grande et se retrouve souvent les yeux rougis de larmes surtout lorsque vient le soir.

Le dos tourné vers un comptoir, avant-hier, faisant ses courses elle a entendu une rumeur dans l’allée où elle se trouvait voulant que le beau Louis oui, n’était pas seul, à l’hôtel, justement. On affirmait même qu’il avait été vu en très bonne compagnie. Ah ! Qu’elle se dit : On ne peut pas empêcher les gens de parler et que tous les moyens sont bons de saisir l’occasion de faire du tort aux autres.

Mais là, ainsi privée de ses nouvelles, la voilà depuis, au désarroi ! Si elles avaient raison, ces commères, qu’elle se dit et poursuivant sa réflexion, la voilà qui remonte dans le temps pour y chercher des puces.

Intriguée, tout comme vous, qui me lisez, je m’interroge sérieusement sur le sujet, me disant qu’il n’y a pas de fumée sans feu.

Et vous, qu’en pensez-vous vraiment ?

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N.B. : Voilà ce que m’ont inspiré ces mots pris au hasard dans le tome 2 du Roman de Julie Papineau – L’exil.

De Micheline Lachance, dont j’ai presque terminé la lecture.

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Bonne semaine,

Colette