13 Nov 2022
par colettedc
dans Ateliers
Tags:édifice, étincelle, combles, détente, festin, horloge, inquiétude, joie, larmes, liberté, noirceur, triomple, vide

Défi N°271
À la barre :
Son thème : Le temps des horloges
Elle nous demande d’évoquer une histoire réelle ou imaginaire avec une horloge ou une pendule ou un réveil, une montre, un chronomètre, une horloge pointeuse, un cadran solaire ou pourquoi pas le sablier pour les œufs à la coque ou un jeu comme le scrabble etc., ou encore un métronome (un seul ou plusieurs instruments) en prose, en vers en dessin, en mélange, peu importe, juste ne faire « pas trop long » pour favoriser la lecture des uns et des autres.
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Cette liberté retrouvée
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À quelques minutes de son retour de l’école, maman demande à Alicia d’aller à l’épicerie toute proche de la maison pour acheter du beurre et du lait. Il est près de 16 h 15. Elle s’arrête un instant devant l’édifice du Gros Horloge pour le vérifier. Après seulement quelques pas de sa sortie de la maison, le temps s’est arrêté pour Alicia qui ne sait trop ni pourquoi ni comment mais, plus rien n’est comme avant.
Elle se souvient qu’un petit chien tout mignon, tout gentil était tout près d’elle, lorsque tout doucement, elle sentit un monsieur lui prendre la main, sans savoir ni pourquoi ni comment elle se retrouva ainsi main dans la main, avec cet inconnu et puis, rien d’autre ; le vide pour elle …
En cette fin de journée, elle se retrouve seule, enfermée tout en haut, au plus haut, dans les combles de cet édifice mentionné ci-haut, dos à l’horloge, cette fois dans une pièce toute sombre, presque vide. Elle ne sait pas trop l’heure qu’il est, même pas du tout Elle imagine ses parents inquiets, ne la voyant pas revenir à la maison. Dans cette noirceur, elle pleure à chaudes larmes et, heureusement, finit par s’endormir.
Elle ne sait pas combien de temps, de jours, elle a dormi là mais, de ce profond sommeil, une petite étincelle s’allume dans son cœur d’enfant.
Sans trop savoir ni pourquoi ni comment, elle se retrouve aux pieds de l’édifice, les bras tendus vers son papa et sa maman qui, eux pleurent de joie de retrouver leur petite fille saine et sauve. Elle, trop jeune encore pour réaliser pleinement la chance qu’elle a, en comparaison avec tant d’autres enfants qui subissent le pire, hélas,
Puis, sans trop savoir ni pourquoi ni comment, ils la serrent si fort dans leurs bras.
À la maison, tous les trois retournent unis, festoyer dans la paix de leur foyer, plus heureux que jamais, ne sachant à quel saint se vouer pour ce si grand bienfait du triomphe de cette liberté retrouvée.
N.B. : Bien entendu, cette histoire est de mon imaginaire.
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Bonne semaine,
Colette
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