Pour ce lundi 14 novembre 2022 : Cette liberté retrouvée

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ICI

Défi N°271

À la barre :

JEANNE FADOSI

Son thème : Le temps des horloges

Elle nous demande d’évoquer une histoire réelle ou imaginaire avec une horloge ou une pendule ou un réveil, une montre, un chronomètre, une horloge pointeuse, un cadran solaire ou pourquoi pas le sablier pour les œufs à la coque ou un jeu comme le scrabble etc., ou encore un métronome (un seul ou plusieurs instruments) en prose, en vers en dessin, en mélange, peu importe, juste ne faire « pas trop long » pour favoriser la lecture des uns et des autres.

Cette liberté retrouvée

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À quelques minutes de son retour de l’école, maman demande à Alicia d’aller à l’épicerie toute proche de la maison pour acheter du beurre et du lait. Il est près de 16 h 15. Elle s’arrête un instant devant l’édifice du Gros Horloge pour le vérifier. Après seulement quelques pas de sa sortie de la maison, le temps s’est arrêté pour Alicia qui ne sait trop ni pourquoi ni comment mais, plus rien n’est comme avant.

Elle se souvient qu’un petit chien tout mignon, tout gentil était tout près d’elle, lorsque tout doucement, elle sentit un monsieur lui prendre la main, sans savoir ni pourquoi ni comment elle se retrouva ainsi main dans la main, avec cet inconnu et puis, rien d’autre ; le vide pour elle …

En cette fin de journée, elle se retrouve seule, enfermée tout en haut, au plus haut, dans les combles de cet édifice mentionné ci-haut, dos à l’horloge, cette fois dans une pièce toute sombre, presque vide. Elle ne sait pas trop l’heure qu’il est, même pas du tout Elle imagine ses parents inquiets, ne la voyant pas revenir à la maison. Dans cette noirceur, elle pleure à chaudes larmes et, heureusement, finit par s’endormir.

Elle ne sait pas combien de temps, de jours, elle a dormi là mais, de ce profond sommeil, une petite étincelle s’allume dans son cœur d’enfant.

Sans trop savoir ni pourquoi ni comment, elle se retrouve aux pieds de l’édifice, les bras tendus vers son papa et sa maman qui, eux pleurent de joie de retrouver leur petite fille saine et sauve. Elle, trop jeune encore pour réaliser pleinement la chance qu’elle a, en comparaison avec tant d’autres enfants qui subissent le pire, hélas,

Puis, sans trop savoir ni pourquoi ni comment, ils la serrent si fort dans leurs bras.

À la maison, tous les trois retournent unis, festoyer dans la paix de leur foyer, plus heureux que jamais, ne sachant à quel saint se vouer pour ce si grand bienfait du triomphe de cette liberté retrouvée.

N.B. : Bien entendu, cette histoire est de mon imaginaire.

Bonne semaine,

Colette

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Chez Lenaïg, thème : Quand dans le noir il y a de l’espoir

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C’EST ICI

Cahots de la vie

Seulement une couleur

La grande noirceur

Tout est ténèbres

Plus de couleurs possibles

Étoile dans le noir

D’la nuit obscure

Entre noirceur et espoir

Douce lumière

Promesse de vie

Rassurante présence

Propice lueur

Dans tes yeux l’espoir

Sourire sur tes lèvres

Ta raison de vive

Bon vendredi,

Colette

Liste 10

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Marie-Lise et ses amies

Évaluation, amortir, débarquement, intégration, nombreuses,

fantômes, saveurs, émouvant, contraint, inestimable.

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Thème proposé mais non obligatoire :

Un voyage mouvementé

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À bord du train

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Il y a de nombreuses années de cela, parties en voyage contraint à bord du train, en début de soirée, en plein hiver, lorsqu’au cours de la nuit, un bruit sinistre se fit entendre en plusieurs secousses qui peu à peu s’amortirent.

La nuit, à la grande noirceur, c’est toujours plus émouvant. Seules, de petites lumières jaunes de spots dansent tels des fantômes à nos fenêtres. Nous en concluons que c’est une tentative d’évaluation de près des dégâts, s’il y en a. Cela exige de notre part, une intégration la plus positive possible à la situation.

Toujours est-il, qu’on rentre nous dire que notre wagon est bel et bien détaché des autres wagons, et que nous n’avons pas à nous inquiéter, que tout est sous contrôle, que le train qui suit est arrêté, que tout va bien se passer mais que nous devons mettre au moins dix heures d’attente avant de repartir.

Le jour levé, c’est toujours assis sur nos sièges que nous devons demeurer. Cependant, nous avons droit à de bons repas aux saveurs appropriées en de telles situations, Quoi faire, à part se raconter des histoires. Je vous en fait grâce ici, cependant.

Point n’est besoin de vous dire que de ce voyage mouvementé, le débarquement à la gare, fut une joie inestimable ressentie par toutes, de mettre pieds au sol, et de se dégourdir les jambes.

Qui ne pourrait ne pas s’en souvenir !

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Bonne semaine

à

toutes et tous,

Colette

colette_chouinard@hotmail.com

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