Pour ce lundi 8 mai 2023 : Notre enfance au mois de mai ou pas …

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N°282

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À la barre :

ROSE

Ces marques indélébiles

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Si je remonte dans les souvenirs de mon enfance, précisément au mois de mai, c’est ce chant que j’entends :

C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau à la Vierge chérie disons ce chant nouveau …

Mon petit frère et moi, nous nous rendions à l’église à cinq minutes de notre maison, en début de soirée, pour participer à la célébration à la Vierge Marie.

Bien entendu, les recommandations de ma mère nous écoutions attentivement avant de partir. C’était sérieux, oui.

Aussi, il y a les moments où nous allions à la rivière :

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Promenade au frais, spectacle de la nature. Mes souvenirs d’enfance dont mon cœur s’émerveille.

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Vrai contentement

Qu’ce chemin d’la rivière

Douceur des beaux jours

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Puis, fermant les yeux un court instant, je revois bien clairement le jardin, le potager où les branches pliaient sous le poids des fruits.

Enivrant mes sens de souvenirs, petits et grands bonheurs amassés, pleuvant par milliers ; instants forts des années accumulées. Souvenirs plein le cœur ; douceur agréable. Des fleurs les sentiers, bienfaits d’y flâner. Moments chargés de souvenirs joyeux, par tant de beauté ; heureuse d’exister.

Me voilà maintenant sur le chemin du bocage, pur silence ; un grand calme.

Adieu mélancolie

C’est avec bonheur et plein de joie au cœur, que je me rappelle ces années de classe, lorsqu’au bocage, derrière mon couvent de campagne, nous allions, lors des récréations, cueillir les jolies clochettes de ces brins de muguet. Ce blanc tapis, tout comme le bleu des myosotis, sont vraiment évocateurs de très doux souvenirs pour moi. Quant à nous, d’ici, au Québec, ce plaisir, nous le partagions plutôt en juin, qu’en mai : caprice de Dame Nature. C’était alors la fin des classes, tout était en mode détente. Je nous revois encore, après tant d’années, déambuler ce petit sentier du sous-bois, entre les grands arbres. Je constate toute la chance que nous avions d’être en un tel lieu, et de goûter ces moments privilégiés. Tout cela sent si bon, encore pour moi, lorsque j’y pense.

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Sous-bois accueillant

Beauté des myosotis

Bocage du couvent

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Les souvenirs de notre enfance sont des vestiges qui resteront à jamais gravés en nous, tels des marques indélébiles qui ne pourront s’effacer.

Bonne semaine,

Colette

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Café Thé N°151

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Logo créé par Renée « Envie de »

CAFÉ THÉ

Pour le 151ème Café Thé, Brigitte nous propose de lui parler d’un moyen de locomotion qui nous a marqué(e) : cela peut être notre première voiture ou notre premier vélo, une trottinette ou un bateau ou un tapis volant …

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L’autoneige

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Je n’ai plus l’innocence de mon enfance mais, en fermant les yeux, je puis facilement vagabonder, sans trêve aucune et, retourner en ces lieux et me rappeler ces instants de pur bonheur ; vécus en profondeur.

Je cite : Les festins pris chez ma grand-mère maternelle, plus particulièrement au Nouvel An.

Jour de tempête ; pas de problèmes. Dans le « Snow » de mon oncle, la famille s’engouffrait. De cette autoneige aux toutes petites fenêtres rondes et très hautes, véhicule à chenilles, fierté québécoise du temps de mon enfance, nous glissions sur la neige. Le feu des cheminées fumait au gré du vent. Du moins, c’est ce que je pouvais apercevoir une fois assise dans ce moyen de locomotion.

Plaisir d’avancer sans rien voir ou presque ; un ressentiment fort agréable pour la fillette que j’étais. Quel mystère d’arriver tout droit devant la maison puis, lorsque la porte s’ouvrait, de me retrouver à la chaleur de la maisonnée.

Cela ne fait que du bien, de se remémorer ces moments passés où tant de choses de nous s’y rattachent et, qui contribuent à entretenir au cœur cette magie du temps des fêtes. 

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Bon vendredi,

Colette

Café Thé N°149

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CAFÉ THÉ

Logo créé par Renée du blog « Envie de »

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Elle nous proposait de brosser le portrait de notre meilleur(e) ami(e), humain ou animal, vivant ou décédé.

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Ti-Minou-P’tit-Mine

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La première fois que j’ai aperçue Ti-Minou-P’tit-Mine, notre belle chatte grise, elle était sur le rebord de la fenêtre donnant sur la machine à coudre « Singer » de ma mère.

Elle est arrivée là, je ne sais trop pourquoi ni comment. Elle nous a tout de suite adoptés, mon père, ma mère, mon p’tit frère et moi. Puis, il en fut aussi de même de nous quatre.

Notre enfance fut maquée par sa grande douceur envers tous les gestes d’affection que nous lui donnions ; toujours prête à en recevoir et à en donner également.

Je l’habillais de nos vêtements que nous portions lorsque nous étions bébés, entre autres un gilet à manches longues en laine de mouton que nous avons porté chacun notre tour pour coucher car, il faisait froid, l’hiver et le poêle à bois ne réussissait pas à nous réchauffer suffisamment, ni la fournaise de la cave non plus.

À la belle saison, elle marchait au bord du chemin, debout sur ses pattes arrière, pattes de devant dans nos petites mains d’enfants ; cher petit cœur !!! Les automobilistes s’arrêtaient pour contempler cela à notre grande satisfaction.

Elle a également toujours fait bon ménage avec nos poules et nos lapins. Incroyable mais vrai, elle s’allongeait avec la poule couveuse du moment, sur les œufs en toute fraternité. À un moment donné, cette ou ces poules se levaient pour aller manger et Ti-Minou-P’tit-Mine attendait leur retour pour partir. Que de félicitations elle a eu de notre part ; elle semblait vraiment nous comprendre.

Un autre fait, pour terminer car, j’en aurais tellement à dire de ses finesses, tant elle était adorable !

Cet autre geste de sa part que nous ne comprenions pas trop non plus, c’est que vers la fin de l’après-midi, elle demandait la porte pour sortir et regardait l’heure à l’horloge (probablement qu’elle nous imitait car, plus tard, j’ai constaté que c’est ce que nous faisions aussi). Une fois dehors, elle filait tout droit à la ferme derrière notre maison. Nous avons fini par savoir qu’à ce moment précis, la dame s’occupait à traire ses vaches et qu’elle lui donnait du lait chaud à même le pie.

Toujours est-il, qu’en sa compagnie, nous avons vraiment vécu de très bons moments bien ancrés tout au fond de notre cœur. Elle était très attachante et, j’en garde un très, très bon souvenir.

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Bon week-end,

Colette

Thème de juin chez ABC : « De l’autre côté du miroir »

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Et passe le temps

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De l’autre côté du miroir :

Eh bien oui, il y a tout ça !

et passe le temps

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Six mois de vie ; grand sourire.

Sur papa, en sécurité.

De fils, attention de tirer.

Robe tricotée par maman.

Photo, si quelque chose en main.

C’est la condition requise.

Recherche d’un équilibre.

Les marches ; grande précaution.

En plein soleil, cinq ans déjà.

Six ans, le début des classes.

Enfance, adolescence,

puis jusqu’à l’âge adulte.

Choix de vie, c’est sérieux en grand.

Travail et prolongement …

encore, encore, j’le veux !

Oui, même à quatre fois vingt ans !

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Et passe le temps …

de l’autre côté du miroir :

Eh bien oui, il y a tout ça !

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Bon vendredi

à

chacune et chacun,

Colette

Pour ce lundi 8 février : Bon et gai souvenir

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N°245

FANFAN

Elle nous dit :

À partir d’une photo ou d’un objet,

d’une odeur ou d’un lieu,

racontez en quelques lignes,

un souvenir bon, gai ou triste

ou

une anecdote de votre enfance …

Bon et gai souvenir

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C’était à l’Expo Québec, au mois d’août 1956. Je m’en souviens comme si c’était hier. Pourtant, il y a tout de même 64 ans de cela et bientôt 65 ans, à l’été qui vient.

Tout souvenir vécu à fond, il va sans dire, reste à jamais gravé bien solidement dans notre mémoire.

Toujours est-il que par ce beau dimanche, nous voilà en route pour une centaine de kilomètres à parcourir. Tenez-vous bien, mon oncle, ma tante, ma mère et mon père dans la cabine du camion, et nous, les dix enfants des deux familles réunis, tous dans la boîte arrière de ce même véhicule, comme cela, en plein air ; les plus vieux tenant les plus jeunes pour ne pas qu’ils tombent. Inimaginable, de nos jours, de voyager ainsi sur nos routes et pour cause bien entendu.

Ce retour en arrière, serrés l’un contre l’autre, serait vraiment une superbe photo, qui n’a malheureusement jamais été prise, hélas ! Si elle existait, je vous l’aurais partagée, et ce, de bon cœur.

En arrivant à Québec, dans la paroisse St-Esprit, de la demeure de la sœur de ma tante, nous traversons la rue en direction de l’église, dans le but d’assister à la messe dominicale, suivie du repas, avant de nous rendre sur le terrain de l’exposition.

De cette visite, je conserve toujours actuellement un petit morceau de tissu sur lequel est brodé mon prénom, d’une machine à coudre « Singer » en démonstration, en vue de nous faire voir le progrès du produit à ce jour.

Je goûte, encore pleinement aussi, le retour à la maison dans les mêmes conditions qu’à l’aller. Pas besoin de vous dire, que l’on n’a pas eu à nous bercer pour nous endormir, ce soir-là, avec tout cet air que nous avions respiré à pleins poumons.

Je signe mon texte, avec cette broderie ci-haut mentionnée, qui d’abord fut posée sur mes jeans, ensuite sur mon sac à dos et qui trône maintenant sur mon bas de Noël :

Si elle existait ; je l'aurais !

Les défis d’écriture de Ghislaine, N°109

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GHISLAINE

Elle nous propose 8 mots :

Voyage, habiter, tissu, verdure,

cacher, partir, venir, être.

Ou un texte avec le plus possible

de mots commençants par H

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Être heureux, c’est tout, rien de plus mais, rien de moins non plus que souhaitent d’un même cœur Hermance et Henri. Les deux mains sur les hanches, ce dernier interroge habilement du regard sa bien-aimée. Issus d’un tissu social tricoté serré, ils s’entendent harmonieusement bien. Halte-là, lui lance cette dernière. Où veux-tu en venir ! Me cacherais-tu quelque chose, par hasard ! C’est là, qu’il mordit à l’hameçon. Que dirais-tu d’un voyage à la campagne en fin de semaine ? Une petite halte en plein cœur de l’hiver, ne nous ferait pas de mal. Qu’en penses-tu ? Je veux bien mais, nous partirions dans quelle direction ? Ah ! Tout simplement dans le village de notre enfance, ma chère ! Mon frère et toute sa famille sont à l’extérieur pour quinze jours. Il nous offre sa maison. Nous pourrions y habiter tout ce temps, si tu veux ! De plus, qu’en face, c’est à vendre. Maintenant que nous sommes à la retraite, qu’est-ce qui nous empêche d’y déménager ! Nous pourrions aller la visiter. Tu te souviens, du grand tapis de verdure, derrière cette maison ! Hallucinant, s’écrie Hermance ! Je prépare les bagages, viens m’aider. Rien de plus, rien de moins, nous y serons heureux, mon chéri !

 ~

Bon dimanche,

Colette

Les défis de la Plume d’Evy : Rêves d’enfant

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LA PLUME D’EVY

N°213

Du 12/05/19 au 19/05/19

C’est « Rêves d’enfant »

… Curieux et innocent

… Devenir soi

… Déployer son imagninaire

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Exceptionnellement, cette semaine,

je choisis le texte d’un auteur

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Les rêves de mon enfance.

Recueil : Les poésies et sonnets (1869)

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Amour, divine flamme,
Doux soutien du malheur ;
Toi qui donne à notre âme
L’ivresse et le bonheur,
Oh ! que ta voix chérie
Vienne charmer ma vie !
À toi seul je confie
Les secrets de mon cœur.

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Rêves de mon enfance,
Songes toujours parés
D’amour et d’innocence,
Et de noms adorés :
Venez pleins d’espérance
Adoucir ma souffrance ;
À mon adolescence
Donnez des jours dorés.

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Vous dont la souvenance
Rappelle d’heureux jours,
Amis de mon enfance,
Parlons, parlons toujours :
Des fêtes du village,
Des plaisirs du jeune âge,
De nos premiers amours !

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Jean Lacou

~

Bon dimanche,

Colette

Chez Lenaïg, thème : Les collections

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C’EST ICI

Collections de mots

Cueillette au fil des lectures

Bonne nourriture

~

Collections de tout

Tout juste pour le plaisir

Échanges et partages

~

Collection de ci

Bien pour moi ce sont les chats

Collection de ça

Clin d’œil du passé

Douce communication

Souvenirs d’enfance

~

Une grande passion

De petits et grands bonheurs

Pourquoi m’en priver

~

Bon vendredi,

Colette

Mardi poésie chez Lady Marianne : l’enfance

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LADY MARIANNE

L’enfance, thème proposé par Tortue

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Souvenir d’enfance.

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Recueil : Sonnets et poèmes (1863)

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Te souvient-il, mon frère, de ce temps plein de rêves
Où nous courions tous deux le long des verts sentiers,
Tantôt donnant carrière à nos instincts guerriers,
Et nous couvrant de gloire en des combats sans trêves ;

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Tantôt nous figurant l’océan et ses grèves,
D’où nous nous élancions, hardis aventuriers ;
Tantôt ouvrant nos cœurs aux souffles printaniers
Dans la saison d’amour où fermentent les sèves ?

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Que savions-nous alors ? — Nous étions des enfants,
Mais nous portions au front nos songes triomphants,
Et nous brûlions d’espoir et nous cherchions à vivre !

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Et voilà qu’aujourd’hui je retrouve en ces bois,
Pour te le renvoyer, ce charme qui m’enivre,
Ce frais et doux parfum de nos jours d’autrefois !

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Edmond Arnould.

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Bon mardi !

Colette

 

colette_chouinard@hotmail.com

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