Thème de novembre 2022 chez ABC : Objets inanimés …

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« Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ? »

Alphonse de Lamartine

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De la nostalgie, non, beaucoup plus

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Oh ! Que de souvenirs, je fais revenir en mémoire, et, avec quel bienfait ! Tant d’objets futiles ou utiles, sans peine ni regret mais, qui sont pour moi, un baume au cœur après tant et tant d’années écoulées.

Que d’images, se déroulent sous mes yeux : Notre banc de galerie, notre jardin entretenu par mon père. Fruits et légumes, le boyau d’arrosage et son eau rafraîchissante, le râteau, la pelle.

La machine à coudre de ma mère, ces ciseaux, épingles et autres.

Notre grande cuisine, sa table, ses chaises chromées. La théière, le poêle à bois Notre coutellerie argentée aux manches vert tendre.

Notre modeste petit salon ; image de ces meubles du temps : divan, fauteuils, chaises, petite table en noyer, sans oublier les cadres.

La chambre de mes parents, le grand lit, la coiffeuse, la commode, le meuble contenant les patrons de robes, de manteaux utilisés par ma mère.

Nos chambres à l’étage du haut : lits et meubles que nous avions selon le changement du mobilier de nos parents. Cela faisait notre bonheur et notre joie.

Tous ces objets sont à jamais gravés en moi. Oui, objets inanimés, vous avez vraiment une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer.

Souvenirs de mes disparus ; beaucoup plus que de la nostalgie. Présence invisible ; souffle de vie.

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Plus encore, je conserve de mon père son Imitation de Jésus-Christ, petit livre qu’il gardait toujours dans ses poches lorsqu’il travaillait au loin. De ma mère, des images de son petit missel blanc lorsqu’elle était enfant.

Objets inanimés, vous avez une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer.

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Bon vendredi,

Colette

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Moment de grâce

Mil et une

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Sujet 4 – 25 juin – au 2 juillet

Le mot à insérer facultativement :

CONFIDENCE

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Moment de grâce

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Douceur de ces journées d’été,

émotion qui lui fait du bien.

Au fond du cœur entreposé,

débordement de ce trop-plein.

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Dans ces marches de l’escalier,

en CONFIDENCE avec l’ami,

monte au cœur de ses pensées ;

soudain, une larme jaillit.

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Cette porte grande ouverte,

de grands frissons il en ressent.

Il est parti, faut l’admettre.

Rien ne sera plus comme avant.

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Dur, lorsque le fil se casse.

Un jour, comme tu l’as jamais vu,

tu le verras, ça c’est prévu.

Ce jour sera moment de grâce.

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 Bonne semaine,

Colette

Les défis de la Plume d’Evy, thème : La danse au rythme de la poésie, N°350

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EVY

Les mots :

Tordre, hésiter, tourbillonner, émouvoir, porter,

élégance, résonner, émotion, arriver, immense.

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Soirée inoubliable

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Toute en grâce, sans hésiter, dans un mouvement sans fin, elle tourbillonne, se tord dans sa tenue lumineuse qu’elle porte avec élégance.

Soulevée par l’ivresse de sa jeunesse, elle arrive facilement à émouvoir son public de ses pas gracieux qui résonnent sous les applaudissements continus ; à sa grande satisfaction.

Gagnée par l’émotion, ses yeux s’embuent. C’est un immense bonheur tout au fond de son cœur.

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Bonne poursuite de ce jeudi,

Colette

Thème de septembre 2021 chez ABC : Cette vieille dame

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Elle nous demande d’écrire un texte dans lequel nous devons inclure :

Un lieu : une bibliothèque.

Un objet : un livre.

Un personnage masculin : Un champion de la course à pieds.

Un personnage féminin : Un vieille dame romantique.

Un verbe : pleurer

~

Cette vieille dame

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Cette vieille dame romantique, étrange pour certains, ne pleure pas sur son passé, mais cherche par tous les moyens possibles d’embellir sa vie de chaque jour et aussi d’embellir celle des autres. Toujours vêtue à quatre épingles, maquillée, bien coiffée, un bouquet de fleurs sur le coin de sa table ; accueille le retour des livres à la bibliothèque municipale.

En cette fin d’après-midi de septembre, elle est toute fière d’y voir arriver ce jeune étudiant du quartier qui rapporte ce livre : Les Sans-Papiers, roman de Lawrence Hill, qui nous parle de Keita Ali, ce coureur clandestin qui court pour sa survie et celle de sa sœur, et dont l’auteur s’intéresse au sort de migrants venus des pays pauvres chercher asile dans les pays riches. Lui-même fils de parents migrants, est tout ému et plein de compassion pour ce coureur.

S’engage alors la conversation entre la vieille dame et lui. Sympathiques l’un(e) envers l’autre, ces moments heureux créent des liens qui unissent ces deux êtres, quel qu’en soit la différence d’âge. Ancienne enseignante, elle est contente de donner de sa personne, de ses connaissances et de son temps à cette nouvelle génération. C’est la moindre des choses se dit-elle.

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Bonne fin de semaine,

Colette

Les défis de la Plume d’Evy, thème : L’escalier

LA PLUME D’EVY

Cette semaine, du 06/09/20 au 13/09/20

Le thème :

L’escalier

Les mots :

Grenier, porte, pleine, âge, jadis,

écolier, d’antan, tendresse, âme témoin.

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L’escalier du grenier

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Dans un lit de poussière, sous les poutres du grenier, près de la grosse malle brune, il était là, son sac d’écolier, marqué de son prénom ; jadis posé là, à même le sol. Seulement qu’à y penser, ce souvenir d’antan la faisait frémir d’émotion.

C’était un jour d’automne ; il faisait si froid dehors ! Un froid à fendre l’âme et qui persistait depuis plusieurs jours, accompagné d’un fort vent qui balayait tout sur son passage.

Détendue, en cet après-midi de fin septembre où filtrait de la porte d’en avant, jusqu’à ses pieds, un magnifique rayon de soleil quand, soudain un terrible bruit la fit sursauter. Un bruit venant d’en haut suivi, immédiatement d’un sifflement aigu et d’un courant d’air qui la glaça sur place.

Hésitante, elle monta alors L’ESCALIER. Pleine d’émotion, elle aperçut la porte menant au grenier toute grande ouverte. Quinze ans s’étaient écoulés, depuis son passage dans cette pièce.

Elle se précipita vers la fenêtre ouverte afin de la fermer et de redescendre au plus vite, lorsque ses yeux fixèrent brièvement le sol, là, où le soir même de l’accident mortel de son fils, elle avait déposé son sac d’écolier, témoin de sa peine. Huit ans, ce n’était pas un âge pour mourir pensa-t-elle !

Toute tendresse, elle l’ouvrit lentement et doucement, une larme coula lorsqu’elle y découvrit ce petit mot gentil :

Maman, je t’aime ! xxx …

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Bon jeudi,

Colette

colette_chouinard@hotmail.com

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