Mon mois émoi février 2023 : mardi le 28 février

PAR ICI

À la première décade de février, le soleil se fit rare. Nuages passagers, laissant le soleil percer de temps en temps. En effet, la plupart du temps, les journées étaient caractérisées par l’alternance des nuages bas et des chutes de neige.

À la deuxième décade, nous voyons toutes les conditions favorables à la formation des flocons de neige. La neige pouvait tomber à n’importe quel moment de la journée : tôt le matin, en plein après-midi ou encore en début de soirée. Les quelques rares moments ensoleillés se comptaient sur les doigts de la main.

À la troisième décade, une vague de froid se déferla sur la ville, rendant le climat très défavorable pour les activités d’extérieur. Des -19° durant la nuit ou encore tôt en matinée.

Le 2 février : Nous soulignons la fête de la Présentation de Jésus au temple. Fête de la lumière. Journée de la vie consacrée.

Ce même jour, je reçois une carte postale de Chantal et Rémy, petit coucou de leur séjour en Auvergne :

Merci beaucoup à vous deux, c’est tout à fait gentil.

Gros becs 💗 de mon Québec

Au cours de ce mois, notre lampe du sanctuaire de l’Oratoire nous quitte pour quelques jours pour un bon nettoyage.

Photo Radio-Canada

Elle est de retour mais je n’ai pas eu le temps de la photographier.

Le 6 février : Je reçois une carte d’Arlette Vanbostraete (Vœux pour 2023).

Merci beaucoup Arlette, c’est tout à fait gentil.

Gros becs 💗 de mon Québec

Le 14 février : c’est ma coupe de cheveux mensuelle.

Le 27 février : Je reçois en après-midi, une jolie carte d’Heureux Anniversaire de Ghislaine Gruson pour mes 81 ans.

Merci beaucoup Ghislaine, c’est tout à fait gentil.

Gros becs 💗 de mon Québec

Ce même jour, en soirée, je reçois de Martine Martin-Cosquer, en cadeau d’anniversaire, le PDF de son dernier livre

« Quand le crabe en pince pour moi ». Son volume est aussi posté mais, il tarde à rentrer.

Merci beaucoup Martine, c’est tout à fait gentil.

Gros becs 💗 de mon Québec

GRAND MERCI à toutes et tous pour vos bons souhaits d’anniversaire. Que ce soit par courriel, blog, Facebook, téléphone ou autrement, je vous en suis très reconnaissante.

Je sais, je suis très en retard pour mes commentaires sur vos blogs respectifs. Ce n’est pas par mauvaise volonté, croyez-moi. Je fais mon gros possible mais, hélas !!!

Je termine avec quelques photos :

Bon mois de mars

à

chacune et chacun,

Colette

Publicité

L’Atelier de Ghislaine, N°209

GHISLAINE

Sujet 1

Les mots :

Ancien, sentier, clair, étang, froid, matin.

~

Sur l’ancien sentier engagée,

Sur le froid des pierres je posai,

Mes petits pieds tout chancelants ;

Ce matin tout clair vers l’étang.

~

Amicalement,

Colette

Pour ce lundi 27 février : Le petit Antoni

ICI

Défi N°278

À la barre :

Jazzi (Gisèle)

Elle nous propose d’inventer une histoire à partir

de ce tableau :

« Fuyant la critique » de Pere Borrell del Caso

≅

Le petit Antoni

.

Antoni était un petit garçon heureux au sein de sa famille avec ses parents et sa petite sœur. Il était plein de vie, le regard vif, jovial et très actif. Un jour, une grande épidémie surgit dans son pays. Il en fut malheureusement atteint sans avoir la chance de s’en sortir. Il succomba un beau jour de mai à l’heure où sonnait l’angélus, au désespoir des siens. Vite, on l’enterra à cause de la contagion car, dans ces années, on ne possédait pas tous les moyens modernes actuels.

Les jours, les mois voire les années qui suivirent cet évènement, son papa fut dans une grande tristesse. Son refuge, était le grenier de sa maison, journellement, pendant des heures et des heures. Son épouse et sa fille n’osèrent jamais le questionner sur ce sujet ; elles respectaient son silence.

Un soir lorsque le trio était au salon, il s’affaissa dans son fauteuil. L’on fit venir le docteur et le prêtre mais, ce fut en vain, il partit rejoindre son enfant chéri.

Une semaine plus tard, lorsque mère et fille montèrent enfin au grenier, elles découvrirent la magnifique peinture d’Antoni, peinte par son père, dans ses moments de grande peine. Elles fondirent en larmes mais, si heureuses de découvrir cette si belle toile. Dans les semaines qui suivirent elles la firent examiner par des connaisseurs et on leur suggéra de la faire encadrer et, de l’apporter au musée pour que le plus grand nombre de personnes puissent l’admirer. Ce qui fut fait.

Pour Antoni, ce ne fut pas la même chose. Habitué d’être dans le noir du grenier et, de passer au plein jour et de voir en plus devant lui circuler tout ce monde, au fil des années, il en perdit patience. Un bon jour, à la fermeture des portes, il eut l’idée géniale de sortir de son cadre ; ce qu’il fit sans trop de difficultés, tout de même. Le hasard fit qu’une fenêtre était demeurée entrouverte. Il s’y glissa donc en toute facilité. Il retourna chez lui mais, la maison était occupée par d’autres personnes. Les gros arbres disparus, le jardin n’existait plus. Il en eut un tel dégoût qu’à la nuit tombée, il retourna au musée, rentra à nouveau dans son cadre et accepta son sort. Personne n’en sut rien, sauf moi, qui rédige cette histoire ; je vous le jure. Dès le matin, il accepta les visiteurs qui semblaient lire sur ses lèvres un beau sourire. Jamais plus il ne lui prit l’idée de s’enfuir. C’est la raison pour laquelle encore de nos jours, il est là dans toute sa gloire.

N.B. : Histoire de mon invention

≅

En passant, moi aussi, j’ai déjà été encadrée :

Bonne semaine,

Colette

Petit jeu mensuel de Cricket (18)

CRICKET

Homonymes à utiliser :

CAR (conjonction de coordination) / CAR (nom masculin) / QUART ( un quart de … adjectif) / CARRE (verbe se carrer)

~

Mes associations de mots au mot : VANITEUX

(au moins 4)

Vaniteux, encensement, applaudissement, compliment, éloge.

N°1 et N°2

Un QUART d’heure à se CARRER dans son gros CAR dans lequel il transporte les dignitaires. Il n’arrête pas de se vanter de son savoir-faire CAR, imbu de lui-même, il aime l’encensement et les applaudissements ; court après les compliments et les éloges. Il en devient « fantôme de sa propre existence ».

N°3

Acrostiche avec le mot vaniteux :

Vit d’se faire admirer ; en vain.

Avec louanges, vous l’gagnerez.

Non, mais là, un peu plus d’esprit !

Il se rend lui-même hommage.

Tout ce qu’il réalise ; c’est bien.

Eux, c’n’est que de la foutaise.

Un type n’aimant que la flatterie.

X sur c’qui n’est pas frotte-manche.

~

Bon vendredi,

Colette

Pour ce jeudi 23 février 2023 : La peur

≅

ICI

Défi N°278

À la barre :

Jazzi (Gisèle)

Le thème : La peur en poésie

≅

La peur

Alfred Jarry

.

Roses de feu, blanches d’effroi,
Les trois
Filles sur le mur froid
Regardent luire les grimoires ;
Et les spectres de leurs mémoires
Sont évoqués sur les parquets,
Avec l’ombre de doigts marqués
Aux murs de leurs chemises blanches,
Et de griffes comme des branches.

.

Le poêle noir frémit et mord
Des dents de sa tête de mort
Le silence qui rampe autour.
Le poêle noir, comme une tour
Prêtant secours à trois guerrières.
Ouvre ses yeux de meurtrières !

.

Roses de feu, blanches d’effroi,
En longues chemises de cygnes,
Les trois
Filles, sur le mur froid
Regardant grimacer les signes,
Ouvrent, les bras d’effroi liés,
Leurs yeux comme des boucliers.

Alfred Jarry

≅

Bon jeudi,

Colette

Hermès

ICI

Heureux lorsqu’on l’aime et le loue

Emerveillé devant le beau

Réfléchi, peu démonstratif

Même versatile parfois

Ève en est impressionnée

Son messager des Dieux, il est

.

En mythologie grecque, Hermès est le fils de Maïa et de Zeus. Il est le dieu des voyageurs et le messager des Dieux.

Trouvé sur Internet

.

Bon mercredi,

Colette

Liste 51

An’Maï et compagnie

(Liste aléatoire tirée de « Diverto »)

Engagement, merveilles, destination, cohabiter, coupable, décortiquer, laborieux, épisode, frénésie, messager.

~

Ce mandat

.

En bon messager, ayant quitté la grande route, le cœur léger et plein d’entrain, Guy prit au sérieux cet engagement, sans crainte, dans la tentative de réussir ce laborieux mandat ; rendre cette lettre importante à destination.

Sans apparat et sans plus de tralala, ses pieds, il posa sur les marches du logement en question.

De son index, il appuya sur la sonnette d’entrée qui résonna avec douceur. Il écouta avec attention et, il entendit que l’on venait lui ouvrir.

À ce moment, il se sentit coupable d’être là, ayant déjà cohabité avec cette personne. Il eut le goût de prendre ses jambes à son cou et de déguerpir le plus rapidement possible.

Épisode couteux, gêne de décortiquer ce message avec lui, face à face ; se ressaisit à temps et, s’exécute tout simplement avec le sourire.

La bonté du visage de son ami le rassura illico par la frénésie de ses doux mots sereins et purs.

Riche de cette bonne rencontre, heureux de lui, il repartit en louant ce moment de tant de merveilles.

~

Bonne semaine,

Colette

Atelier d’écriture d’Evy, N°353

EVY

Les mots :

Tomber, fouetter, forme, ouaté, danser,

glaçons, gerbes, terrible, Reine, diamant.

Et, d’après l’image.

Le thème :

« Neige »

~

Neige toute blanche

.

À l’orée du bois, nous sommes attendus par Reine et ses beaux chevaux pour une promenade en traîneau.

Le temps n’est pas terrible car, tout gris de gros nuages perlés. La neige tombe de milliers de diamants étoilés. Elle danse et virevolte, fouette les grands arbres aux bras dénudés. Elle nous coiffe d’un chapeau ouaté. Quand paraîtra le soleil, ses glaçons fera briller.

En pleine forme, joyeux, cœur content ; gerbe de bonheur, nous braverons la poudrerie.

~

Bon dimanche,

Colette

Thème de février chez ABC : « Il était une fois la guerre »

ICI

~

Il était une fois la guerre

.

Orage de feu

Orage de sang

Tourmente de guerre

.

Il était bien jeune,

À le regarder ; un enfant.

De beaux espoirs entretenait,

Tuer son prochain ne voulait.

.

Orage de feu

Orage de sang

Tourmente de guerre

.

La guerre, vraiment un enfer

De violence, d’hostilité ;

De douleur intarissable.

La mère pleure son enfant.

.

Orage de feu

Orage de sang

Tourmente de guerre

~

Bon vendredi,

Colette

Pour ce jeudi 16 février 2023 : Qu’arrive-il à votre personnage ?

ICI

Défi N°277

À la Barre :

LAURA

Elle nous dit : Dans ce décor de carnaval ou cette ville en fête, qu’arrive-t-il à votre personnage ?

Ce peut être des poésies célèbres sur le thème.

Par hasard, je suis tombée sur une poésie qui répond parfaitement à mon écrit de lundi dernier, donnant une réponse à la question posée par Laura. Alors, voici :

≅

Michèle BRODOWICZ

Le clown triste

.

Sous son maquillage aux souriantes couleurs,
Le clown triste dissimule son chagrin.
Il se courbe sous le fardeau de la douleur
– Son amie si fidèle depuis tant de matins -.
.
Il allume des étoiles au fond de ses yeux
Et présente ses lèvres fardées de bonheur
Aux regards toujours en quête de merveilleux ;
Pourtant, ils sont aveugles devant son malheur.
.
Il n’est pas étranger à cette indifférence ;
Pour voir fleurir des sourires sur les visages,
Il enferme, derrière son masque, sa souffrance
Et son habitude, ses pleurs et leurs ravages.
.
« Qu’importe » se dit-il… « Ne sont-ils pas ravis ! »
Il s’est réjoui de tous les rires des enfants
Passionnés, assis au premier rang de sa vie,
Et leur a offert toutes les rides du temps.

Image : istockphoto

Il n’attend ni gratitude ni compassion,
Juste un peu de compréhension et d’indulgence
Quand s’éteindront les lumières de la raison
Et se fermeront les portes de la souffrance.
.
Dans le silence du soir, il entend l’espoir
L’implorer de sécher ses larmes de détresse,
D’enlever les artifices de son histoire
De petit clown triste et de goûter à l’ivresse.

≅

Merci beaucoup Laura pour la belle quinzaine.

Bon jeudi,

Colette