29 Mai 2022
par colettedc
dans Ateliers
Tags:beau temps, détente, marche, souvenirs

ICI
N°266
À la barre :
DURGALOLA
Elle nous demande d’écrire un texte à partir de quelques lignes tirées du livre de Marie Gillet « aussitôt que la vie ».
« Je suis partie de bon matin. J’ai pris ma décision après avoir ouvert les volets et regardé le ciel lisse vaquant simplement à son occupation de l’aube ; laisser la place au jour. L’air était pur et calme. Il allait faire très beau. Rien ne s’opposait à la lumière. »
≅
Quel rappel
.
C’était il y a déjà un bon moment, sur un sentier de mon village natal. « Je suis partie de bon matin. J’ai pris ma décision après avoir ouvert les volets et regardé le ciel lisse vaquant simplement à son occupation de l’aube ; laisser la place au jour. L’air était pur et calme. Il allait faire très beau. Rien ne s’opposait à la lumière. » Tout en marchant, tout bonnement, le levai les yeux et, devant moi, sur la montagne, je vis à travers la végétation de grosses roches carrées, rectangulaires et aussi triangulaires. Cela me ramena illico au siècle dernier. Oui, oui, j’ai bien dit car, j’en ai tout de même vécue au moins la moitié de ce siècle et, quelques poussières en plus.
C’est alors, qu’en imagination, je me suis revue Aux-Baux-de-Provence, là où se confondent les ruines et la roche de la cité médiévale. Le site du village avec son panorama sur les Alpilles est exceptionnel.
– Le val d’Enfer et le village.
En Provence … Le moulin de Daudet et la petite chèvre de l’histoire :
« Ah ! Qu’elle était jolie, la petite chèvre de Monsieur Seguin »
Puis, je me suis mise à penser à Paul Cézanne et, à la montagne Sainte-Victoire qui domine Aix-en-Provence ; attrait symbolique dans la région, car liée à une ancienne victoire romaine et à un grand nombre de fêtes chrétiennes primitives.

Paul Cézanne – Mont Sainte Victoire – 1906
Cézanne s’y rendait chaque jour, paraît-il, lorsqu’il se trouvait en vacances à la maison familiale et, cela est devenu sa préférence, entre autres. Il l’a peint à répétition jusqu’à sa mort. Il a su y créer une atmosphère par ses couleurs vives et aussi par la profondeur des objets représentés puis, avec un certain nombre de couches de peinture, il sut attirer l’œil des observateurs à travers l’image qu’il réalisait en termes de formes géométriques tridimensionnelles : cylindre, sphère et cône.
Sans en douter, il a été l’un des meilleurs paysagistes de la fin du 19e siècle.
Là, s’arrête ma sortie et, c’est en fin de matinée que je suis rentrée à la maison toute ragaillardie et pleine d’entrain pour continuer ma journée. Comme quoi, que je me dis, qu’il suffit de peu, pour raviver en nous de bons moments.
≅
Bonne semaine
à
toutes et tous,
Colette
Vos derniers commentaires :