21 Mar 2021
par colettedc
dans Ateliers
Tags:détente, souvenir
Mil et une
clic
Sujet 11/2021 – du 20 au 27/03
Le mot à insérer facultativement est :
ESSENTIEL

image Catichou72 – clic
Histoire de pigeon
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Soit dit en passant, je n’ai rien contre les pigeons, mais l’accumulation de fiente acide sur le rebord en pierre de mes fenêtres, ne me dit tout de même rien de bon, de plus que cette fiente est un risque pour la santé, car associée à diverses maladies comme l’histoplasmose et la cryptococcose dues à un champignon qui y croit.
Cette lanterne, on peut toujours l’enlever pour y remédier, tandis que le rebord des fenêtres, il doit demeurer en place, hélas, car vraiment ESSENTIEL. Tout cela pour en venir à ma petite histoire :
C’était il y a quelques décennies de cela, du temps où l’on faisait confiance un peu à tout, sans se soucier de tout et de rien. Nous vivions librement dans notre si belle nature. Nous y communiquions sans crainte.
Un beau soir d’été après le repas du soir, je prenais une marche de santé, en compagnie de quelques compagnes lorsque tout à coup, sous les arbres un gros et vilain corbeau se met à croasser et pas à peu près, s’il vous plaît ! Je ne fais ni un ni deux et m’avance sous les arbres pour y voir plus précisément ce qui se passait exactement, lorsque je l’aperçois, de son bec, attaquer un pigeon à la gorge ; je crois même que c’était un petit pigeonneau fraîchement sorti du nid. Je le menace fortement. Voilà qu’il me fait face. Tu ne gagneras pas, que je me dis, comme cela et ce, sans m’arrêter, je le poursuis. À ma grande surprise le voilà qui lâche prise. Je continue ma course vers lui, jusqu’à ce qu’il monte au faîte d’un arbre. Là, je prends le petit pigeon dans mes bras et le colle sur ma joue en le tenant tendrement, je lui donnais même des becs (bisous) sur sa petite tête. Il avait les yeux à l’envers, le pauvre. Il ne tentait pas même de s’enfuir. Je le croyais à toute extrémité.
Tout à coup, de la fenêtre de la réception, on m’avertit que j’ai un appel téléphonique. J’hésite un peu, mais je finis par le déposer par terre sur l’herbe et j’entre momentanément dans la maison dans le but de faire vite et court.
Surprise, lorsque je reviens sur les lieux, on me dit que dès que je suis entrée, il est parti au vol sans mal. J’étais déçue, mais heureuse aussi de lui avoir sauvé la vie, car si je n’avais pas été là, à ce moment précis, sans défense, il serait certainement mort.
Je me disais aussi pendant combien de temps, j’aurais pu le tenir ainsi dans mes bras, de cela, j’y pense encore. Ce que j’en retire, c’est que les animaux quels qu’ils soient, sentent que nous les aimons.
Ainsi se termine ma petite histoire de pigeon.
~
Bonne semaine
et
beau printemps !
Colette
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