05 Nov 2015
par colettedc
dans Au gré du temps
Tags:amitié, partage
J’ai reçu cela en courriel, je le partage avec vous :

GifsAnimés.fr
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Quelle belle leçon de vie !
Les fèves vertes
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J’étais à l’épicerie du coin en train d’acheter des pommes de terre
nouvelles… J’ai remarqué un petit garçon, d’ossature délicate, pauvrement
vêtu, mais propre, regardant avec envie un panier de fèves vertes
fraichement cueillies.
J’avais déjà payé pour mes pommes de terre, mais je me suis arrêté aux fèves
vertes. J’adore la soupe aux fèves et aux patates. Choisissant des fèves, je
ne pus m’empêcher d’entendre la conversation entre Monsieur Miller (le
propriétaire du magasin) et le pauvre garçon qui était à côté de moi.
« Allo Barry, comment vas-tu aujourd’hui ? »
« Allo M. Miller, ça va bien merci, j’étais juste en train d’admirer vos
fèves. Elles ont l’air vraiment très bonnes. »
« Elles sont bonnes Barry. Comment va ta mère ? »
« Bien. Elle n’arrête pas de prendre du mieux. »
« Bien. Puis-je faire quelque chose pour toi ? »
« Non Monsieur, je ne faisais qu’admirer ces fèves. »
« Voudrais-tu en rapporter à la maison ? » demanda M. Miller.
« Non Monsieur, je n’ai rien pour les payer. »
« Et bien, que pourrais-tu me donner en échange de quelques fèves ? »
« Tout ce que j’ai, c’est ma précieuse bille que voici. »
« C’est une vraie ? Laisse-moi la voir. » dit M. Miller
« Voici, elle est de qualité. »
« Oui, je peux voir ça. Humm, la seule chose c’est qu’elle est bleue et
j’en recherche une rouge vif. En as-tu une rouge comme ça chez toi ? »
« Pas rouge vif, mais presque… »
Tu sais quoi, ramènes ce sac de fèves avec toi à la maison et quand tu
repasseras dans le coin, tu me montreras cette bille rouge » lui dit M…
Miller. « Bien sûr M. Miller. Merci. »
Madame Miller, qui était debout juste à côté, est venue pour m’aider… Avec
un sourire, elle a dit « Il y a 2 autres garçons comme lui dans notre
quartier, les trois sont dans des conditions vraiment précaires. Jim adore
marchander avec eux pour des fèves, des pommes, des tomates ou n’importe
quoi d’autre. Lorsqu’ils reviennent avec leurs billes rouges, et ils le font
toujours, Jim décide que finalement il ne veut plus de rouge et les renvoie
chez eux avec un sac d’une autre marchandise en échange d’une bille verte ou
une orange, lorsqu’ils reviendront au magasin. »
J’ai quitté le magasin avec un sourire au cœur, impressionné par cet homme.
Peu de temps après je suis déménagé au Colorado, mais je n’avais jamais
oublié l’histoire de cet homme, les garçons et leurs marchandages de billes.
Plusieurs années passèrent, chacune plus rapidement que les précédentes.
Récemment j’ai eu l’occasion de visiter de vieux amis dans ce quartier de
l’Idaho et pendant que j’y étais, ce M. Miller est décédé.
Il y avait les funérailles ce soir-là et sachant que mes amis désiraient s’y
rendre, je les ai accompagnés. À notre arrivée au salon, nous étions dans
une ligne pour rencontrer les personnes éprouvées et leur offrir nos
sympathies.
Devant nous dans la ligne il y avait trois jeunes hommes. L’un d’eux était
en uniforme d’armée et les deux autres hommes étaient bien coiffé, en habits
noirs et chemises blanches… tous paraissant vraiment bien. Ils
s’approchèrent de Madame Miller, qui était debout calme et souriante à côté
du cercueil de son mari. Chacun des trois jeunes hommes lui fit une caresse,
l’embrassa sur la joue, lui parla brièvement et s’approcha du cercueil.
Ses yeux bleus clairs rougis les suivirent et, un par un, chacun des jeunes
hommes s’arrêta brièvement en mettant leur main tout au-dessus de la main pâle
et froide dans le cercueil. Chacun d’eux sortit maladroitement du salon, en
essuyant leurs yeux.
C’était notre tour de rencontrer Mme Miller. Je lui ai dit qui j’étais et
lui rappela l’histoire d’il y avait longtemps et ce qu’elle m’avait raconté
concernant les marchandages de billes. Avec ses yeux brillants, elle prit ma
main et me conduit au cercueil.
« Ces trois jeunes hommes qui viennent juste de quitter étaient les garçons
dont je vous parlais. Ils viennent tout juste de me dire combien ils avaient
apprécié la façon dont Jim les « marchandait ». Maintenant, finalement,
puisque Jim ne pouvait plus changer d’idée concernant la couleur ou la
grosseur de la bille… ils sont venus payer leur dette. »
« Nous n’avons jamais eu l’occasion de faire fortune dans ce monde » me
confia t’elle « Mais présentement, Jim se serait considéré comme l’homme le
plus riche de l’Idaho. »
Avec tendresse, elle leva les doigts de son mari décédé. En dessous de sa
main se trouvaient trois billes d’un rouge éclatant.
La morale: On ne se souviendra pas de nous par nos paroles, mais par nos
bonnes actions… La vie ne se mesure pas par le nombre de respirations que
nous prenons, mais par les moments qui font que l’on retient notre
respiration…
Aujourd’hui je vous souhaite une journée remplie de ces petits bonheurs – Du
café frais que vous n’avez pas préparé vous-même… Un coup de téléphone
d’un vieil ami… Des feux verts sur votre chemin pour vous rendre au
travail… La ligne la plus rapide à l’épicerie… Une bonne chanson à la
radio… Vos clés retrouvées à la même place que vous les aviez laissées..
CE N’EST PAS CE QUE TU RÉCOLTES, MAIS CE QUE TU SÈMES QUI DIT QUEL GENRE DE
VIE TU AS VÉCUE.
~
Bon vendredi
à
chacune et chacun,
Colette
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