Textophoto N°5 chez Marie-Sourire : juste cuit ou réchauffé

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Décor: Deux personnes ensemble que l’on peut croiser : elles sont ami(e)s, amant(e)s, marié(e)s ou seul(e)s, elles sont du même sexe ou pas … Elles se connaissent peut-être depuis l’enfance, se sont perdues de vue puis retrouvées (ou pas) ; ou, au contraire, elles viennent de se rencontrer …

Consigne d’écriture : Imaginer ce que ces personnages peuvent bien se raconter, les circonstances de leur rencontre, leur voyage peut-être … Pourquoi sont-elles là ? Se connaissent-elles ?

Ils sont jeunes et beaux. Elle fin de la vingtaine,

lui début de trentaine. Tous les deux nés dans le même

petit village, de familles de cultivateurs ; bien dans leur

peau à cultiver la terre. Des gens avec un grand coeur

pour aimer et qui savent se dépasser pour venir en aide

aux autres. Cependant, depuis leurs études collégiales,

ils se sont un peu perdus de vue.

Un bon matin, le hasard fait qu’ils se retrouvent

tous les deux assis sur la même banquette d’autobus

les conduisant à la ville.

Un peu mal à l’aise sans savoir trop pourquoi,

Luc entame la conversation.

– Bon matin mademoiselle …

– Est-ce que vous avez trop de vent ?

– Voulez-vous que je ferme un peu la fenêtre ?

– Non, merci … ça m’fait du bien ce p’tit air doux …

– Mais, c’est toi Luc ! …

– Il y a si longtemps hein …

Et puis, au fil des mots, le dialogue progresse, devient

plus intime et familier …

– Sais-tu Line que depuis le printemps dernier,

mon père, en raison de son âge,

a abandonné le travail de la terre et m’a tout légué.

– Non, je n’savais pas …

– Et toi, qu’est-ce que tu fabriques de bon ?

– Moi, j’enseigne au village à des 7-8 ans.

– Tu aimes ?

– Oui beaucoup surtout que ce n’est pas loin et que je suis

à la maison tous les soirs ce que j’apprécie grandement !

À ce moment précis, moi, j’en suis au point d’arrivée …

je descends donc.

Et passe le temps … et passe les saisons …

Et, pas plus tard que la semaine dernière, ils étaient

à nouveau à bord du même transport,

presqu’à la même heure …

Mais, cette fois Philippe était dans les bras de son père.

C’est souvent dans le banal du quotidien

que tout prend racine et que la vie nous sourit !

Tout est grâce en ce bas monde

et rien n’arrive pour rien … n’est-ce-pas !

Bonne fin de journée

et

agréable dimanche !

Sincèrement et de tout ♥,

C☼lette ☺